Un clown et un guitariste, un voleur de poules et un rockeur, un amateur de tango et un chevalier des Arts et des Lettres, un chanteur et un amuseur, un peu acteur, un peu écolo, beaucoup artiste. Sanseverino clôt la cinquantaine avec une carrière longue comme le bras (qu’il a musclé) et attaque sa nouvelle décennie avec le même entrain (qu’il a éclectique).
À chaque tournée, à chaque album, le parisien d’origine italienne Sanseverino se réinvente ; une expression passe-partout mais qui lui va bien parce que les faits sont là : d’un côté une série de concerts consacrée à François Béranger, de l’autre un compagnonnage avec le groupe Tangomotan, ici un concert rock mâtiné de swing manouche, plus loin des notes africaines et un coup de
chapeau à Django.
Accompagné du batteur Stéphane Huchard, jazzman émérite et de François Puyalto, bassiste entres autres d’Emilie Loizeau, il nous invite à arpenter d’autres lieux, à faire un tour du côté des sonorités funk et afrobeat.
Sanseverino chant et guitare, Stephane Huchard batterie, François Puyalto basse.